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DOSSIER : ALIMENTATION - NUTRITION (suite 1) - MACRONUTRIMENTS : les protéines

Les macronutriments apportent de l'énergie.

L’apport de protéines alimentaires permet de renouveler les protéines corporelles.

Les protéines de la contraction musculaire représentent environ 40 % des protéines de l’organisme.

À ces besoins d’entretien s’ajoutent des besoins de croissance (élaboration de nouveaux tissus) pour les enfants, les adolescents, les femmes enceintes ou allaitantes.

Le reste est réparti comme suit :

- Les anticorps (défenses immunitaires), les enzymes (digestion), certaines hormones comme l’insuline, les messagers cellulaires (échange d’informations entre cellules).

Les neurotransmetteurs sont également des protéines, des messagers du corps comme les hormones qui permettent la communication, la circulation de l'information d'une cellule à une autre ou d'une cellule vers un organe.

 Les sportifs qui s’entraînent régulièrement ont besoin d’un peu plus de protéines pour entretenir leur masse musculaire, plus importante.

 Avec l’âge, il existe un risque de fonte musculaire qu’il est nécessaire de contrecarrer par un apport suffisant de protéines (et de l’exercice physique), afin d’éviter de perdre force et mobilité. Chez la personne âgée, un apport suffisant mais non excessif de protéines contribue aussi à préserver la masse osseuse.

Enfin, durant un régime amaigrissant, l’apport en protéines doit être suffisant pour favoriser la perte de graisse, minimiser la fonte musculaire et permettre la satiété.

On en trouvent en majorité d'origine :

animale (muscles) dans toutes les viandes (rouges, blanches, les gibiers), les poissons, les fruits de mer, les oeufs et les produits laitiers (surtout les fromages, moins les laitages, et d'une facon générale les laitages les moins riches en gras).

végétale : légumineuses, céréales, les noix, amandes et noisettes, le soja.

N.B. :

Les acides animés représentent la plus petite unité des protéines, est assimilable par l'organisme, servent à fabriquer d'autres protéines, celles adaptées et indispensables à notre corps. Ils ne sont pas tous présents dans les protéines végétales, ce qui pour beaucoup de médecins pausent un problème de carences. C'est le cas donc pour les personnes végétariennes et végétaliennes appelées aujourd'hui végan-e-s.

Les acides aminés sont dits :

essentiels car ils ne peuvent pas être fabriqués par notre organisme et sont donc apportés par notre alimentation. Ils sont d'une importance cruciale : le tryptophane, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, la valine, la leucine, l'isoleucine et l'histidine.

Une carence peut provoquer : des troubles digestifs, la diminution de la barrière immunitaire, une variation de l'humeur, des problèmes de fertilité ou encore un ralentissement de la croissance.

Ils servent au transport et au stockage des nutriments. Ils permettent également de réguler la pression artérielle, d’augmenter la capacité de régénération du corps, et même de prévenir certaines pathologies, et d’accomplir diverses réactions chimiques organiques.

non essentiels car ils peuvent être fabriqués par notre organisme donc leur absence dans notre alimentation n'est en rien préjudiciable. Les acides aminés non essentiels sont : l'alanine, l'arginine, l'asparagine, l'acide aspartique, la cystéine, l'acide glutamique, la glutamine, la glycine, la proline, la sérine et la tyrosine. 

  • Les protéines n’étant pas stockables par l’organisme, il est important d’en consommer chaque jour et à chaque repas pour éviter la fonte musculaire.

On conseille en moyenne de consommer 1 g/kg de protéines par poids corporel. Le minimum pour un adulte étant de 0.83 g/kg.
Donc pour une personne de 60 kg, elle doit consommer 60 g de proteines.
Sachant qu'une bavette de 100g contient 28 g en moyenne de protéines, cette personne pourra consommer un peu plus de 200g de bavette ou minum 107 g.

Il faut éviter d'en consommer plus de 2.2 g/kg de poids corporel car une surconsommation de viande au quotidien peut avoir à terme un impact négatif sur la santé, en surchargeant les reins de déchets issus de leur digestion. De plus, les proteines animales contiennent beaucoup de graisses saturés (mauvais pour la santé. En sur-quantité, ils peuvent induire un stockage des protéines sous forme de glucose (sucre). Les protéines ont également un effet acidifiant de l'organisme qui dérègle l'homéostasie et donc le bon fonctionnement du corps entrainant des effets secondaires négatifs comme prise de poids, fatigue, ...

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