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"L'hypothyroïdie secondaire" : définition, causes, pourquoi le traitement peut il être inefficace ou le rapport entre thyroïde et surrénales.D'après le Dr Lam, 70% des personnes qui prennent un traitement hormonal thyroïdien de substitution continuent de se plaindre de symptômes d'hypothyroïdie. Il n'est pas rare de rencontrer simultanément les symptômes d'une hypoactivité surrénalienne et ceux d'une hypoactivité thyroïdienne. L'hypothyroïdie peut être primaire ou secondaire.  L'hypothyroïdie primaire est traitée efficacement par l'administration d'hormones thyroïdiennes de remplacement : T4 de synthèse.  Si les symptômes d'hypothyroïdie (température corporelle basse, une fatigue, une peau sèche, une constipation, une chute des cheveux et un gain de poids persistent malgré le traitement, et indépendamment des valeurs des tests sanguins, il faut chercher ailleurs la cause de l'hypofonctionnement thyroïdien. Cette hypothyroïdie est souvent due à une "hypothyroïdie secondaire" car l'hypofonctionnement thyroïdien est causé par un dysfonctionnement d'un autre organe que la thyroïde elle-même.  En fait, le bon fonctionnement de la thyroïde dépend de la bonne santé des glandes surrénales. L'insuffisance surrénalienne conduit souvent à l'hypothyroïdie, mise classiquement en évidence par de faibles taux de T4 et de T3 libres, par une TSH élevée et une température corporelle basse. Peu de médecins sont formés à détecter cette fatigue surrénale. Heureusement, cette hypothyroïdie secondaire est réversible lorsque la fatigue surrénale est traitée et résolue. La fatigue surrénale est peut-être la cause la plus fréquente de l'insuffisance de la thyroïde, à la fois clinique patente et infra-clinique. Malheureusement, cette voie est ignorée. C'est souvent la responsable d'échecs thérapeutiques.  Les patients qui ont une hypothyroïdie (type 2), le sont souvent après un événement traumatisant et stressant comme une grossesse, un accident, une infection ou un traumatisme émotionnel comme, une séparation, un divorce ou le décès d'un être cher ou tout événement traumatisant ou déstabilisant.    Lorsque les glandes surrénales sont affaiblies ou épuisées, la capacité des glandes surrénales à gérer le stress est compromise. Pour assurer la survie, les glandes surrénales forcent le corps à réguler à la baisse la production d'énergie, mettant l'organisme dans un état de catabolisme. En d'autres termes, le corps ralentit son métabolisme pour réduire la charge de travail d'un organisme qui a besoin de repos. En période de stress, c'est exactement ce que le corps réclame. La glande thyroïde, qui contrôle le métabolisme, va réguler son activité à la baisse en réduisant la production des hormones T4 et T3. Cela va aussi conduire à une augmentation de la thyroid-binding globulin (TBG), la protéine de transport de la T4 et de la T3. Comme dans le cas dune dominance en œstrogènes, l'accroissement du taux de TBG va se traduire par davantage d'hormones liées proportionnellement aux hormones libres actives disponibles pour les cellules. D'où une réduction des taux circulant sanguins de T4 et T3 libres. De plus, ce système bien orchestré de survie va diriger une plus grande conversion de T4 en reverse-T3, hormone inactive et antagoniste de T3 libre. Cette réduction de T3 biologiquement active combinée à l'augmentation de reverse-T3 peut persister une fois le stress passé et les taux de cortisol (la réponse surrénale au stress) revenus à la normale. Si la proportion de reverse-T3 domine, alors elle va s'opposer à l'action de la T3 et conduire à un état appelé dominance en reverse-T3. Il en résultera des symptômes d'hypothyroïdie en dépit de taux circulant suffisant en T4 et T3. L'organisme présente donc de multiples voies de régulation de la production d'énergie pour assurer sa survie sous la direction des glandes surrénales. Dans de tels cas, les résultats des tests de T4 et de T3 libres peuvent être normaux avec des symptômes classiques d'hypothyroïdie. Alternativement, la T4 et la T3 libres peuvent être basses alors que le taux de la TSH est normal ou élevé. Dans ces deux scénarios, la thérapie de substitution par l'hormone thyroïdienne sans d'abord considérer la fortification des surrénales sera inefficace et conduit souvent à une aggravation de l'état de fatigue surrénale au cours du temps.  En effet, si une hypothyroïdie en présence d'une fatigue surrénale est d'emblée traitée par des hormones thyroïdiennes seules, la réponse au traitement est parfois défavorable. Il est vrai que ces patients peuvent voir coexister les deux symptomatologies, et que cette coexistence est trompeuse, masquant la fatigue surrénale dans la mesure où certains symptômes de la fatigue surrénale sont similaires à ceux de l'insuffisance thyroïdienne. S'il leur est donné pour seul traitement des hormones thyroïdiennes, ne tenant pas compte de la fatigue surrénale, l'augmentation consécutive du métabolisme risque d'accélérer l'insuffisance surrénale.   Pourquoi ? L'hormone thyroïde de remplacement tend à augmenter les activités métaboliques et les dépenses énergétiques. Elever le métabolisme basal revient à mettre tous les systèmes en surproduction au moment même où l'organisme essaie de les freiner. Les mécanismes de survie ont pour but de favoriser une réduction des niveaux de T4 et T3, et non leur augmentation. "Ce que le corps veut (ralentir) et ce que la thérapie thyroïdienne est désignée à provoquer (accélérer) sont diamétralement opposés", écrit le Dr. Lam. Toujours selon lui, "traiter l'hypothyroïdie sans renforcer au préalable les glandes surrénales, c'est comme mettre de l'huile sur le feu. Un système surrénal déjà faible, en manque d'énergie, peut ne pas être capable de supporter la charge d'une dépense énergétique supplémentaire. Les glandes surrénales ont besoin de repos, pas d'un surcroît de travail".   En effet, l'hormone thyroïdienne administrée dans ces circonstances peut soulager temporairement les symptômes et apporter, initialement, un léger sursaut d'énergie. Les tests sanguins de T4, T3 et de la TSH pourront paraître améliorés. Cependant, cela sera souvent de courte durée. Finalement, la fatigue revient puisque le traitement hormonal thyroïdien continue à accroître la fatigue surrénale préexistante, voire à précipiter une crise surrénale. La fatigue générale continue à s'intensifier bien au-delà de ce que le traitement thyroïdien tend à combattre. "Augmenter, dans ce cas, le dosage de l'hormone thyroïdienne pour éviter que la fatigue ne s'aggrave n'est pas la meilleure chose à faire", dit le Dr. Lam. "Les patients auront une fatigue constante, ils seront incapables de s'endormir, ils seront soucieux tout au long de la journée, apathiques, et prendront du poids. L'insuffisance surrénale, surtout quand elle est démasquée par l'addition de l'hormone thyroïdienne, augmente la souffrance de ces patients. Tant que les glandes surrénales fonctionnent encore, l'organisme continue à se réguler à la baisse autant que possible, émoussant la réponse au traitement pour la thyroïde". Au fil du temps, en dépit de l'amélioration ou de la stabilisation des taux de T4, de T3 et la TSH qui peuvent être considérés dans leurs fourchettes normales, le patient sera souvent amené à demander une dose encore plus forte de l'hormone thyroïdienne pour se sentir mieux. Avec l'amélioration des tests sanguins, il ne l'obtiendra pas, mais les symptômes non résolus de l'hypothyroïdie persisteront malgré le traitement. La normalisation de la fonction surrénalienne dans de tels cas est la clé du problème et conduira souvent à une résolution spontanée des symptômes d'hypothyroïdie. "Il y a une formidable opportunité pour une meilleure santé", écrivent les docteurs Richard et Karilee Shames, auteurs de Thyroid Power, "puisque l'approche appropriée dans ce cas consiste à traiter le patient en soutenant simultanément sa thyroïde et ses surrénales". Dr. Lam écrit: "Plus vite le patient récupère une bonne fonction de ses surrénales, plus vite les symptômes de l'hypothyroïdie se résolvent. Cela peut se produire en quelques semaines. A mesure que la fonction surrénale se normalise, les besoins en hormone thyroïde de remplacement se feront moindres. En fait, le traitement thyroïdien de remplacement peut n'être plus nécessaire et arrêté avec le temps une fois la fonction surrénale normalisée". Ainsi, tout patient hypothyroïdien qui n'est pas amélioré par une médication thyroïdienne de remplacement, doit faire l'objet d'une recherche d'une fatigue surrénale comme éventuelle étiologie à son problème thyroïdien.   Dans le bilan biologique, en cas de fatigue surrénale, les hormones surrénales, le cortisol et la DHEA (déhydroépiandrostérone) sont basses, mais encore dans les valeurs de références normales (rien à voir avec les taux effondrés de la maladie d'Addison). En fait, ces hormones surrénales peuvent être de moitié de la valeur optimale et toujours s'afficher "normales". Une telle "normalité" ne signifie pas que le patient est indemne de toute fatigue surrénale; en réalité ses glandes surrénales fonctionnent de manière sous-optimale, avec des signes et des symptômes évidents de détresse. Comment détecter la fatigue surrénales biologiquement parlant ?   Il faut doser le taux de cortisol salivaire idéalement. C'est la meilleure façon de tester l'état des glandes surrénales est de mesurer la fraction libre des hormones surrénales clés. La salive est un outil de choix reconnu, dans la mesure où y est dosée la fraction libre des hormones circulantes au lieu des hormones liées à leurs protéines-porteuses habituellement dosées dans

D'après le Dr Lam, 70% des personnes qui prennent un traitement hormonal thyroïdien de substitution continuent de se plaindre de symptômes d'hypothyroïdie. Il n'est pas rare de rencontrer simultanément les symptômes d'une hypoactivité surrénalienne et ceux d'une hypoactivité thyroïdienne.

L'hypothyroïdie peut être primaire ou secondaire. 

L'hypothyroïdie primaire est traitée efficacement par l'administration d'hormones thyroïdiennes de remplacement : T4 de synthèse. 

Si les symptômes d'hypothyroïdie (température corporelle basse, une fatigue, une peau sèche, une constipation, une chute des cheveux et un gain de poids persistent malgré le traitement, et indépendamment des valeurs des tests sanguins, il faut chercher ailleurs la cause de l'hypofonctionnement thyroïdien.

Cette hypothyroïdie est souvent due à une "hypothyroïdie secondaire" car l'hypofonctionnement thyroïdien est causé par un dysfonctionnement d'un autre organe que la thyroïde elle-même. 

En fait, le bon fonctionnement de la thyroïde dépend de la bonne santé des glandes surrénales.

L'insuffisance surrénalienne conduit souvent à l'hypothyroïdie, mise classiquement en évidence par de faibles taux de T4 et de T3 libres, par une TSH élevée et une température corporelle basse. Peu de médecins sont formés à détecter cette fatigue surrénale. Heureusement, cette hypothyroïdie secondaire est réversible lorsque la fatigue surrénale est traitée et résolue.

La fatigue surrénale est peut-être la cause la plus fréquente de l'insuffisance de la thyroïde, à la fois clinique patente et infra-clinique. Malheureusement, cette voie est ignorée. C'est souvent la responsable d'échecs thérapeutiques. 

Les patients qui ont une hypothyroïdie (type 2), le sont souvent après un événement traumatisant et stressant comme une grossesse, un accident, une infection ou un traumatisme émotionnel comme, une séparation, un divorce ou le décès d'un être cher ou tout événement traumatisant ou déstabilisant. 

Lorsque les glandes surrénales sont affaiblies ou épuisées, la capacité des glandes surrénales à gérer le stress est compromise. Pour assurer la survie, les glandes surrénales forcent le corps à réguler à la baisse la production d'énergie, mettant l'organisme dans un état de catabolisme. En d'autres termes, le corps ralentit son métabolisme pour réduire la charge de travail d'un organisme qui a besoin de repos. En période de stress, c'est exactement ce que le corps réclame. La glande thyroïde, qui contrôle le métabolisme, va réguler son activité à la baisse en réduisant la production des hormones T4 et T3. Cela va aussi conduire à une augmentation de la thyroid-binding globulin (TBG), la protéine de transport de la T4 et de la T3. Comme dans le cas dune dominance en œstrogènes, l'accroissement du taux de TBG va se traduire par davantage d'hormones liées proportionnellement aux hormones libres actives disponibles pour les cellules. D'où une réduction des taux circulant sanguins de T4 et T3 libres. De plus, ce système bien orchestré de survie va diriger une plus grande conversion de T4 en reverse-T3, hormone inactive et antagoniste de T3 libre. Cette réduction de T3 biologiquement active combinée à l'augmentation de reverse-T3 peut persister une fois le stress passé et les taux de cortisol (la réponse surrénale au stress) revenus à la normale. Si la proportion de reverse-T3 domine, alors elle va s'opposer à l'action de la T3 et conduire à un état appelé dominance en reverse-T3. Il en résultera des symptômes d'hypothyroïdie en dépit de taux circulant suffisant en T4 et T3. L'organisme présente donc de multiples voies de régulation de la production d'énergie pour assurer sa survie sous la direction des glandes surrénales.

Dans de tels cas, les résultats des tests de T4 et de T3 libres peuvent être normaux avec des symptômes classiques d'hypothyroïdie. Alternativement, la T4 et la T3 libres peuvent être basses alors que le taux de la TSH est normal ou élevé. Dans ces deux scénarios, la thérapie de substitution par l'hormone thyroïdienne sans d'abord considérer la fortification des surrénales sera inefficace et conduit souvent à une aggravation de l'état de fatigue surrénale au cours du temps. 

En effet, si une hypothyroïdie en présence d'une fatigue surrénale est d'emblée traitée par des hormones thyroïdiennes seules, la réponse au traitement est parfois défavorable. Il est vrai que ces patients peuvent voir coexister les deux symptomatologies, et que cette coexistence est trompeuse, masquant la fatigue surrénale dans la mesure où certains symptômes de la fatigue surrénale sont similaires à ceux de l'insuffisance thyroïdienne. S'il leur est donné pour seul traitement des hormones thyroïdiennes, ne tenant pas compte de la fatigue surrénale, l'augmentation consécutive du métabolisme risque d'accélérer l'insuffisance surrénale.


Pourquoi ?

L'hormone thyroïde de remplacement tend à augmenter les activités métaboliques et les dépenses énergétiques. Elever le métabolisme basal revient à mettre tous les systèmes en surproduction au moment même où l'organisme essaie de les freiner. Les mécanismes de survie ont pour but de favoriser une réduction des niveaux de T4 et T3, et non leur augmentation. "Ce que le corps veut (ralentir) et ce que la thérapie thyroïdienne est désignée à provoquer (accélérer) sont diamétralement opposés", écrit le Dr. Lam. Toujours selon lui, "traiter l'hypothyroïdie sans renforcer au préalable les glandes surrénales, c'est comme mettre de l'huile sur le feu. Un système surrénal déjà faible, en manque d'énergie, peut ne pas être capable de supporter la charge d'une dépense énergétique supplémentaire. Les glandes surrénales ont besoin de repos, pas d'un surcroît de travail".

En effet, l'hormone thyroïdienne administrée dans ces circonstances peut soulager temporairement les symptômes et apporter, initialement, un léger sursaut d'énergie. Les tests sanguins de T4, T3 et de la TSH pourront paraître améliorés. Cependant, cela sera souvent de courte durée. Finalement, la fatigue revient puisque le traitement hormonal thyroïdien continue à accroître la fatigue surrénale préexistante, voire à précipiter une crise surrénale. La fatigue générale continue à s'intensifier bien au-delà de ce que le traitement thyroïdien tend à combattre. "Augmenter, dans ce cas, le dosage de l'hormone thyroïdienne pour éviter que la fatigue ne s'aggrave n'est pas la meilleure chose à faire", dit le Dr. Lam. "Les patients auront une fatigue constante, ils seront incapables de s'endormir, ils seront soucieux tout au long de la journée, apathiques, et prendront du poids. L'insuffisance surrénale, surtout quand elle est démasquée par l'addition de l'hormone thyroïdienne, augmente la souffrance de ces patients. Tant que les glandes surrénales fonctionnent encore, l'organisme continue à se réguler à la baisse autant que possible, émoussant la réponse au traitement pour la thyroïde". Au fil du temps, en dépit de l'amélioration ou de la stabilisation des taux de T4, de T3 et la TSH qui peuvent être considérés dans leurs fourchettes normales, le patient sera souvent amené à demander une dose encore plus forte de l'hormone thyroïdienne pour se sentir mieux. Avec l'amélioration des tests sanguins, il ne l'obtiendra pas, mais les symptômes non résolus de l'hypothyroïdie persisteront malgré le traitement. La normalisation de la fonction surrénalienne dans de tels cas est la clé du problème et conduira souvent à une résolution spontanée des symptômes d'hypothyroïdie. "Il y a une formidable opportunité pour une meilleure santé", écrivent les docteurs Richard et Karilee Shames, auteurs de Thyroid Power, "puisque l'approche appropriée dans ce cas consiste à traiter le patient en soutenant simultanément sa thyroïde et ses surrénales". Dr. Lam écrit: "Plus vite le patient récupère une bonne fonction de ses surrénales, plus vite les symptômes de l'hypothyroïdie se résolvent. Cela peut se produire en quelques semaines. A mesure que la fonction surrénale se normalise, les besoins en hormone thyroïde de remplacement se feront moindres. En fait, le traitement thyroïdien de remplacement peut n'être plus nécessaire et arrêté avec le temps une fois la fonction surrénale normalisée".

Ainsi, tout patient hypothyroïdien qui n'est pas amélioré par une médication thyroïdienne de remplacement, doit faire l'objet d'une recherche d'une fatigue surrénale comme éventuelle étiologie à son problème thyroïdien.

Dans le bilan biologique, en cas de fatigue surrénale, les hormones surrénales, le cortisol et la DHEA (déhydroépiandrostérone) sont basses, mais encore dans les valeurs de références normales (rien à voir avec les taux effondrés de la maladie d'Addison). En fait, ces hormones surrénales peuvent être de moitié de la valeur optimale et toujours s'afficher "normales". Une telle "normalité" ne signifie pas que le patient est indemne de toute fatigue surrénale; en réalité ses glandes surrénales fonctionnent de manière sous-optimale, avec des signes et des symptômes évidents de détresse.

Comment détecter la fatigue surrénales biologiquement parlant ? 

Il faut doser le taux de cortisol salivaire idéalement. C'est la meilleure façon de tester l'état des glandes surrénales est de mesurer la fraction libre des hormones surrénales clés. La salive est un outil de choix reconnu, dans la mesure où y est dosée la fraction libre des hormones circulantes au lieu des hormones liées à leurs protéines-porteuses habituellement dosées dans le sang. La salive est un ultra-filtra naturel du sang. La fraction libre des stéroïdes non liés à leurs protéines-porteuses y diffuse librement (alors que les protéines porteuses sont de trop grosses molécules pour y pénétrer). L'analyse hormonale de la salive est donc plus fiable que le dosage des hormones circulantes sanguines liées aux protéines.

 

 




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