Quand on aborde l’usage thérapeutique des huiles essentielles, il est un domaine qui n’est pas toujours bien pris en considération : c’est celui du terrain.
Proposé
par Hippocrate, développé par les homéopathes ultérieurement la
notion de terrain a continué à évoluer jusqu’aux travaux récents
de Duraffourd et Lapraz et la définition de l’endobiogénie.
Pour
expliquer ce qu’est une médecine de terrain prenons l’image
d’une zone boisée et de hautes herbes infestée de tiques,
vectrices de la maladie de Lyme.
La
médecine classique qui prône une thérapeutique substitutive
préconiserait la destruction massive des tiques vectrices de la
maladie par un insecticide puissant, une médecine de terrain, quant
à elle, visera à rendre le développement des larves et la vie des
tiques impossibles. Pour cela on traitera le « terrain »
en étudiant notamment l’écosystème des tiques (étude des hôtes
reproducteurs : rongeurs, cervidés, oiseaux migrateurs,
couverture végétale, taux d’humidité) en rendant la
thérapeutique utilisée non seulement durable mais aussi efficace.